vendredi 16 mars 2007

Mouche noyée


Par définition, la mouche noyée doit couler dans l'eau. C’est pourquoi, pour la fabrication du corps, des matériaux spongieux comme la laine sont utilisés, avec des hameçons lourds ou lestés. Les ailes (hackles) ne doivent pas être rigide pour se déployer dans le courant. On peut plomber certaines mouches pour qu‘elles coulent plus rapidement. Le choix d'une mouche noyée, plus facile à faire qu'avec une mouche sèche, est fonction: du poisson, de la saison, de l'heure de la journée, de la luminosité, du courant et de la profondeur d'évolution. Il ne faut pas hésiter à changer de modèle d'insecte pendant la partie de pêche, afin de trouver le plus efficace.Fabrication: On utilise les mêmes techniques et le même matériel que pour la construction des mouches sèches. La qualité des ailes est moins importante que pour la mouche sèche. Le corps est réalisé en poils ou en laine, que l'on enroule avec de la soie sur la hampe de l'hameçon.Pour qu'elle descende rapidement vers les profondeurs, on peut ajouter à cette mouche, un poids de 1 ou 2 g enroulé autour de la hampe de l'hameçon. Pour la pêche à la mouche noyée, le pêcheur utilise des leurres, imitant des larves d'insectes qui dérivent sous l'eau, à différente profondeur.C’est l’inverse de la pêche à la mouche flottante ou sèche, qui lui simule un insecte en surface.

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